ANDRÉA LANDRIEU ENTRE AUSSI DANS LA LÉGENDE

Andréa Landrieu, 2 ans après Simon Gauzy, a décroché le titre continental du simple cadets.

Andréa Landrieu n'a pas tremblé. Pour sa première finale européenne, il a su s'imposer pour décrocher le plus beau titre de sa jeune carrière : champion d'Europe cadets. Victorieux ce matin du Portugais Chen en six sets alors qu'il était mené 2/0, il a aussi dominé son adversaire suédois en finale. Ahlander a mené 1/0 puis Landrieu est passé devant avec conviction jusqu'à remporter facilement la manche décisive 11/4 synonyme de médaille d'or. A Kazan, le vice-champion de France 2011 a inscrit l'une des plus belles pages du ping tricolore.

Avec les deux médailles de bronze remportées par équipes et en double mixte avec Laura Pfefer, Andréa Landrieu repart de Russie avec trois récompenses. Vainqueur de Dosz en seizièmes de finale après deux balles de match sauvées, le sociétaire de l'ASPTT Romans a réussi à inscrire son nom au palmarès. Thierry Tran, Jean-Sébastien Boisard et Loic Bobillier étaient les pionniers : des finalistes du tableau cadets qui ont ouvert la voie. Simon Gauzy en 2009 a changé la donne : un premier titre européen de la catégorie suivie dès cette année d'un 2ème sacre. Celui d'Andréa Landrieu qui confirme l'hégémonie tricolore.

Andréa Landrieu : Avant moi des grands joueurs sont passés par là et cela a parfois marqué le début d'une grande carrière. Pour moi, ce n'est que le début. Sur le tournoi de simple, mon niveau de jeu n'était pas terrible. Je me suis fixé comme objectif d'aller le plus loin possible. Je me suis dit que tous les joueurs étaient à ma portée mais je ne partais pas favori. Ma victoire en seizièmes après deux balles de match sauvées, m'a permis de me relâcher. J'étais un peu entamé physiquement et mentalement c'était difficile mais j'ai réussi à gagner. En France, la concurrence est énorme et c'est comme cela que l'on avance... Sur l'orthèse qui enserre son bras droit : cette orthèse m'empêche de tendre le bras grâce à une butée mécanique pour éviter d'abimer le cartilage du coude car je suis touché par une maladie de croissance. Il y a trois ans, c'était difficile car j'ai du changer mon jeu avec moins de puissance et un changement de geste en revers. Il reste encore des traces et le spécialiste qui me suit est prudent : la saison prochaine je vais commencer à enlever l'orthèse 5' à chaque entraînement

Thierry Priou (entraîneur) : en demi-finale et en finale, il connaît des mauvaises entames et très vite il rectifie le tir. C'est un garçon qui applique très vite les consignes. Il est allé chercher le dernier set de la finale avec plus d'engagement physique. Les cadets s'entraînent beaucoup avec des garçons au-dessus d'eux. Il y a aussi le fait que les résultats motivent tous les garçons : le suivant se dit toujours que c'est possible. Cela part d'Adrien Mattenet jusqu'aux plus jeunes qui arrivent comme Akkuzu, Cassin, Givone et Ruiz.
Dans le par équipes, Alexandre ne pouvait pas jouer et le fait de ne pas être en mesure de faire tourner l'équipe a pesé dans le résultat final. Cela dit, Andréa convertit une balle de match face à l'Allemagne, on n'était pas loin du titre.

source : fftt.com